Le petit pingouin, la QVT et les 9 principes généraux de prévention

Il était une fois un pingouin prénommé “Little Boy”. Son papa, un Humain, lui donna vie dans son livre “Le principe du petit pingouin”.

Ainsi Denis Doucet, psychologue clinicien, nous raconte comme ce petit pingouin heureux sur sa banquise se retrouva à griller au soleil de l’Equateur !

Little Boy est un petit pingouin plein de vie, plein de bonne volonté, plein d’enthousiasme qui va rencontrer Big Mouth, un phoque qui va rapidement savoir mettre à profit les talents de pêcheur de Little Boy.

Au début, notre petit pingouin va juste continuer de faire ce qu’il sait faire : pêcher des poissons. Il va le faire avec joie, avec plaisir, avec défi, avec envie.

Il va s’adapter aux nombreuses demandes de Big Mouth, au début, cela ne lui coûtera rien ou presque. Tant que les exigences resteront cohérentes avec ses capacités de pingouin, Little Boy accomplira ses missions avec plus ou moins de succès.

Puis de jour en jour, d’objectif grandissant en objectif grandissant, Little Boy va devenir de plus en plus fatigué, passer tout son temps à pêcher et à dormir, oubliant ses amis et sa famille, trop fatigué pour prendre du bon temps avec eux.

Little Boy sait s’adapter à toutes les exigences de Big Mouth. Il reçoit une rétribution à la hauteur des missions qu’il accomplit. Il peut ainsi s’acheter plein de choses dont il n’avait jamais eu besoin auparavant mais il dispose de davantage d’options en terme de consommation, de divertissement…dont il ne parvient pourtant pas à profiter.

Le coup de grâce arrive lorsque Big Mouth, qui reconnaît un grand talent et une grande loyauté à notre petit pingouin dévoué et obéissant, lui demande d’aller pêcher dans les eaux plus chaudes.

Little Boy va littéralement cramer…
Oh il est courageux, il a envie de satisfaire les exigences de Big Mouth dont le regard, autrefois sans importance, est à présent devenu essentiel à l’équilibre psychique de Little Boy. Alors il va essayer, encore et encore. Mais les eaux chaudes, le climat l’étouffent, il se meurt. L’environnement dans lequel Big Mouth lui demande de s’intégrer n’est décidément pas fait pour lui et ses besoins de petit pingouin vivant sur la banquise !

Il me vient alors une question !

Qu’est que la démarche QVT (Qualité de Vie au Travail) pourrait apporter pour améliorer le quotidien de ce pingouin ?

Je lis, j’entends, que permettre aux pingouins de se divertir avec des tables de ping pong, se relaxer grâce à des séances de sophrologie ou de méditation dispensées sur le lieu de travail permet d’améliorer leur qualité de vie au travail.

Peut-on alors penser que si Little Boy avait bénéficié de séances de méditation, il aurait réussi à s’adapter à un milieu aux antipodes de ses besoins ? Peut-on imaginer que si Big Mouth avait investi dans des tables de ping pong ou des after works festifs, ses pingouins n’auraient pas cramé au soleil de l’Equateur ?

L’humain que je suis, touchée par ce petit pingouin qui est allé au bout de lui-même, au bout de ses capacités d’adaptation et de suradaptation, est parfois révoltée par les promesses tenues par certains acteurs de la QVT.

Insidieusement, la “Qualité de Vie au Travail” est venue se substituer à l’Amélioration des Conditions de Travail et à la prévention.

Est-il de bon ton d’opposer les deux ? Je ne le crois pas bien que ce soit parfois très tentant.

La QVT a elle seule peut-elle faire diminuer le nombre de suicides liés au travail et les syndromes d’épuisement professionnel ? Peut-elle vraiment estompée la souffrance au travail ?

La qualité de vie au travail ne passe-t-elle pas d’abord par de bonnes conditions de travail et un travail de prévention ?

Si nous reprenons l’histoire du petit pingouin, nous pouvons examiner les différentes étapes du processus qui a conduit Little Boy à finir cramer.

Lorsque la cadence de pêche imposée par Big Mouth reste dans le champ des possibles, Little Boy s’épanouit dans son travail. Il est dévoué à son nouveau patron, il a envie de faire prospérer son entreprise et d’en être acteur. Tout cela a du sens pour lui, il pêche pour un Autre, en reçoit une rétribution qui lui apporte un certain confort. Tout est OK.

Au moment où Big Mouth lui demande de pêcher plus pour gagner plus, Little Boy s’exécute et tient ses objectifs. Il est un peu fatigué mais sa vie continue, il poursuit ses glissages entre amis sur la banquise, il voit ses proches, il est heureux. Fatigué, mais heureux. Son mode de vie a un peu changé mais pas au point de perturber son quotidien et son état d’esprit.

Arrive l’étape où pour tenir les objectifs, Little Boy commence à puiser dans ses réserves et réduire drastiquement la voilure de sa vie privée. Moins de sorties pour économiser son énergie afin de remplir ses missions de pêche.

Il perd en enthousiasme et en motivation. La vie devient plus grise. La joie de vivre s’estompe mais Little Boy continue de tout faire pour remplir ses objectifs, parce que c’est un pingouin sérieux Little Boy, on ne badine pas avec le travail ! Et puis Big Mouth l’encourage, lui dit qu’il peut y arriver, qu’il est son meilleur élément même quand Little Boy dit qu’il est épuisé…

A la lecture de l’histoire de Little Boy, je me suis interrogée :

Mais pourquoi ne dit-il pas stop ?

Et pourquoi Big Mouth lui impose ces cadences alors que Little Boy l’a alerté ?

La QVT aurait-elle pu faire quelque chose à cet endroit là ?

Si les pingouins et les phoques n’ont pas de Code du Travail, nous Humains, en France, avons la chance d’en avoir un !

Et il recèle de trésors !

Mon préféré : “Les 9 principes généraux de prévention” !

Regardons comment les 9 principes de prévention aurait pu guider Big Mouth afin de préserver Little Boy.

Prêt.e pour un voyage sur la banquise ?

1 – Eviter les risques : Supprimer le danger ou l’exposition à celui-ci ou, à défaut, le réduire et éviter ceux qui ne peuvent l’être.

Lorsque Big Mouth envoie Little Boy en Equateur, évite-t-il le risque pour son pingouin de finir cramer ? Non !

Pourtant, plusieurs options s’offraient à lui, par exemple :

–  Big Mouth renonce à ses idées de grandeur et fait le choix de ne pas faire prospérer son entreprise de pêche dans les eaux équatoriales. Il se satisfait d’une entreprise qui se développe dans un climat adapté à ses pêcheurs experts de la banquise. Il peut même prétendre à devenir le numéro un de son secteur, spécialisé en poissons frais 100% frais !

– Big Mouth tient à se développer sur tous les continents, avoir une entreprise de poissons en tout genre. Il emploie alors des martins pêcheurs, experts de la pêche en eaux tempérées.

– Big Mouth veut tenir des objectifs qui correspondent aux capacités physiques de 10 pingouins ? Très bien ! Il emploie donc 10 pingouins, réduisant ainsi les risques de surcharge de travail et donc les risques de troubles musculo-squelettiques et in fine, l’absentéisme. Chez les pingouins aussi, ça existe !

Pour appliquer ce premier principe, on se rend compte que Big Mouth devra faire des choix. S’ils lui appartiennent et ne peuvent être jugés, il en est aussi le seul responsable.

2 – Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités : Apprécier leur nature et leur importance, notamment lors de l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels, afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des travailleurs.

Big Mouth a des objectifs de rentabilité qui sont équivalents à la charge de travail de 10 pingouins, or, il n’en a embauché que 8. Pourquoi pas !

Mais a-t-il évalué les risques liés à ce choix ? Disons que oui ! A-t-il mis en face les actions correctrices ? Disons encore oui !

Il les a évalué et a trouvé des solutions :

– pour éviter l’augmentation des troubles musculo-squelettiques chez les pingouins, il a travaillé avec un expert en aéronautique. Ce travail a abouti sur l’achat de propulseurs aquatiques équipés des dernières technologies. Les pingouins, avec ces aides techniques, gagnent 20% de vitesse et parviennent à faire à 8, la pêche de 10. Le rythme de leur battements d’ailes ainsi réduit, le risque de développer une tendinite de la coiffe des rotateurs de l’aile est fortement réduit !

– Ils bénéficient également d’Equipements de Protection Individuel. En effet, les vitesses aquatiques auxquelles sont soumis les pingouins peuvent abîmer leur canal aural. Ils sont alors équipés de casques de maintien des plumes sur leur canal. Et oui Mesdames, Messieurs, on n’arrête pas le progrès !

– La charge de travail qui pèse sur les pingouins peut conduire à une fatigue accrue, aussi, il est nécessaire que l’organisation de travail prévoit des jours de repos, voire même des congés !

Ces temps de repos respectés diminuent fortement le risque d’installation d’une fatigue chronique, d’un épuisement aquatique et donc un meilleur présentéisme et une meilleure efficacité au travail.

Il est également convenu que les pingouins en repos peuvent se déconnecter de leur biper “Tam-tam”.

Il reste important de garder à l’esprit qu’un pingouin exténué est un pingouin qui ramène moins de poissons.

Faut-il s’en séparer ? me demande Big Mouth. Pourquoi donc s’en séparer, Monsieur Big Mouth ? Veillez à appliquer les principes de précaution, et vous retrouverez un pingouin en forme !

Si votre pingouin exténué ramène toujours autant de poissons, attention Monsieur Big Mouth, ça risque de se terminer par un pingouin cramé sur la banquise !!! Ce n’est pas parce qu’il le fait qu’il en a les moyens ! Etrange ? Oui, mais réaliste !

3 – Combattre les risques à la source : Intégrer la prévention le plus en amont possible, dès la conception des équipements, des modes opératoires et des lieux de travail.

Avec l’application effective et consciencieuse des deux premiers principes, Big Mouth a déjà bien avancé sur le combat des risques à leurs sources !

Il a mis en place une organisation de travail qui comprend des temps de repos, il a investi dans des équipements de protection et des aides techniques, il a embauché davantage de pingouins…la vie est belle sur la banquise !

4 – Adapter le travail au Pingouin : Adapter la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé.

Là aussi, en étant très attentif au respect du premier principe, Big Mouth a embauché des martins pêcheurs en Equateur, évitant ainsi aux pingouins de devoir s’adapter à un climat dangereux pour leur santé.

En adaptant le nombre de pingouins salariés à la cadence et aux objectifs désirés, Big Mouth évite à ses pingouins de s’épuiser à la tâche.

On peut aussi imaginer que notre phoque sait adapter la cadence et les objectifs aux nombres de pingouins présents en cas d’absence de l’un d’eux.

5 –Tenir compte de l’état d’évolution de la technique : Assurer une veille régulière pour mettre en place des moyens de prévention répondant aux évolutions techniques et organisationnelles.

La magie des 9 principes de prévention ? C’est qu’en s’occupant des premiers, on s’occupe forcément des autres !

Big Mouth a équipé ses pingouins des dernières technologies, il a inventé les congés payés sur la banquise…quand il manque un pingouin, il revoie ses objectifs à la baisse.

Et depuis peu, il sait que ce n’est plus nécessaire. Son entreprise est souvent citée en exemple. Les pingouins salariés de l’autre pêcherie, en grève, réclament des mesures identiques à celle prises par Big Mouth.

A présent, il dispose même de pingouins et martins pêcheurs intérimaires toujours prêts à renforcer les effectifs et espérant pouvoir un jour intégrer l’entreprise !

Il a même créé un groupe de travail pour que pingouins et martins pêcheurs volontaires réfléchissent à des pistes d’améliorations en tenant compte des évolutions technologiques. Big Mouth s’est rendu compte que certains d’entre eux avaient le goût de l’innovation, ainsi, avec ces réunions, il met les appétences individuelles et l’intelligence collective au service de l’entreprise et de celles et ceux qui la font, du plus petit au plus grand.

Il est au top notre Big Mouth !

6 – Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou par ce qui est moins dangereux. Prioriser la suppression du danger par rapport à sa réduction. Éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres.

Dans le cas de l’entreprise de Big Mouth, ce qui est dangereux est, notamment, de demander à un pingouin d’aller pêcher dans la zone équatoriale.

Ce qui l’est moins ou ne l’est pas :

– embaucher des martins pêcheurs pour la pêche dans ladite zone

– renoncer à la pêche dans ce secteur et se spécialiser dans la pêche en zone froide.

7 – Planifier la prévention . Intégrer dans un ensemble cohérent la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés aux différentes formes de harcèlement, telles que celles prévues dans le code du travail.

Evaluer régulièrement les risques biologiques, chimiques, physiques et psycho-sociaux afin d’actualiser le Document Unique de l’Evaluation des Risques Professionnels
Appliquer à notre pingouin et à notre phoque cela signifie que Big Mouth doit tout mettre en œuvre pour évaluer les risques professionnels encourus par les pingouins et opter pour des actions correctives, préventives ou curatrices.

Par exemple :

Préventives : Big Mouth a choisi d’équiper les pingouins d’aides technologiques (les propulseurs aquatiques), et d’EPI (les casques de protection du canal aural) afin d’éviter les risques physiques

Correctives : Big Mouth a cessé d’envoyer des pingouins dans l’Equateur, il a également organisé le temps de travail de façon à assurer aux pingouins des temps de récupération. Ce qui améliore considérablement la prévention des risques psycho-sociaux.

Big Mouth devra rendre compte du plan de prévention, des actions déjà mises en place, celles en cours, celles à venir, celles à trouver.

8 – Prendre des mesures de protection collective. Privilégier des protections collectives et si nécessaire les compléter par des équipements de protection individuelle uniquement en complément.

9 – Donner les instructions appropriées aux travailleurs. Donner aux salariés et aux intervenants les informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches dans des conditions de sécurité optimales. Il s’agit notamment de leur fournir les éléments nécessaires à la bonne compréhension des risques encourus et ainsi de les associer à la démarche de prévention.

Sur ces deux derniers principes que je n’ai pas développés, je vous invite à imaginer ce qui pourrait être mis en place dans l’entreprise de Big Mouth.

Moi, je reviens à présent à la QVT ! La plupart du temps, à la QVT est lié le bien-être au travail, ça c’est plutôt cool. En effet, bien être / être bien dans son travail, voilà un objectif commun à de nombreux pingouins.

Là où ça fait grincer du bec un des collègues de Little Boy, c’est quand on lui cause de “bonheur au travail”…

Là, il en deviendrait presque agressif !

Black Feather a vécu la même histoire que Little Boy.

Il me confiait récemment que si Big Mouth l’avait écouté, avait réduit les cadences et n’avait pas usé de sa loyauté et de sa dévotion, il aurait pu éviter qu’il ne se crame dans l’Equateur.

J’ai entendu de la colère, de la frustration et un fort sentiment l’injustice dans les mots de Black Feather.

C’est la première fois d’ailleurs qu’il exprime cela.

Jusqu’alors il s’en voulait de ne pas avoir pu être fidèle à Big Mouth, de ne pas avoir réussi à tenir les cadences. Il avait honte d’avoir ainsi flanché, il s’en voulait beaucoup et ne comprenait pas pourquoi son corps l’avait lâché ainsi.

A force d’écoute, d’accueil inconditionnel de tout ce qui se passait en lui, ses émotions, sa détresse, sa culpabilité, Black Feather touchait enfin ce qu’il n’avait pas oser approcher : sa colère.

Si Little Boy avait fini par dire non à Big Mouth en démissionnant, et était rentré au pays, Black Feather avait voulu essayer encore une fois de s’adapter au climat équatorial. Pourtant, il le savait que c’était dangereux pour sa santé, voire sa vie. Il s’était retrouvé six mois plus tôt dans le coma, sauvé in extremis par Little Boy qui l’avait trouvé au bord de l’eau, inanimé.

Aujourd’hui, Black Feather ne comprend pas son acharnement, il est révolté contre les procédés de Big Mouth qui a su flatter son égo, profiter de sa dévotion, de sa rigueur et de son besoin d’être à la hauteur.

Il se rend compte qu’il a été utilisé.

Certains diront que tout cela a procédé de ses choix successifs. Ce qui est sans doute en partie vrai. Pour autant, dans une relation, nous sommes toujours deux, que ce soit ici ou sur la banquise, chacun est responsable de son bout d’écharpe (comme l’explique Jacques Salomé).

Ce n’est pas parce que Little Boy ou Black Feather n’ont pas réussi à dire non que cela conférait le droit à Big Mouth d’en profiter !

Big Mouth avait l’obligation d’éviter les risques pour ses pingouins.

Il serait aussi dangereux et contre productif de considérer que ce que Little Boy et Black Feather ont vécu est un problème individuel, une fragilité personnelle, une incapacité de leur part à faire face à leurs objectifs professionnels, à un contexte social tendu.

Ce type de problématique que rencontrent nos deux pingouins sont le symptôme d’un système dysfonctionnant, d’une entreprise banquisarde qui doit s’interroger sur ses modes de production, sur son organisation, sur ses rapports sociaux.

Il s’agit aussi certainement du symptôme d’un modèle de société néfaste pour la Pingouinité et même l’Humanité.

Parfois, je me prends à rêver d’une banquise où tous les pingouins sauraient dire non à leur Big Mouth. Mais cela augurerait un sacré chaos !

Alors je préfère espérer un avenir plus serein :

– où les phoques seraient davantage conscients des risques qu’ils font courir à leurs pingouins et y remédieraient

– où les pingouins sauraient signifier leurs limites et où les phoques les respecteraient

– où le respect mutuel créerait une ambiance propice à l’émulation et à la croissance aussi bien des Êtres que des Entreprises

– où le Travail s’adapterait enfin à l’Homme et aux Pingouins plutôt qu’aux objectifs de performance et de rentabilité.

– où un terme ne viendrait pas masquer de réelles difficultés et manquements

– où l’Amélioration des Conditions de Travail serait un pré-requis à la démarche QVT.

Voilà ici mon espérance.

Et la vôtre, quelle est-elle ?

L’atelier Arbre de vie, un atelier de coaching pour votre développement personnel et professionnel

Arbre de vie, un atelier à s’offrir

Venez découvrir un outil de coaching pour une meilleure connaissance de soi et qui va vous redonner le pouvoir !

Il s’adresse à toutes et tous pour le développement personnel ou professionnel.

L’Arbre de vie est un outil issu des pratiques narratives dont le principe est de permettre à la personne de trouver dans son récit, toutes les traces qui lui permettent d’identifier ses ressources.

Il a de nombreuses utilisations :

  • en entreprise pour favoriser la cohésion d’une équipe, pour remobiliser des collaborateurs autour d’objectifs communs
  • dans les écoles : en fin de collège et de lycée pour aider l’enfant à mieux s’orienter, en école supérieur pour permettre aux étudiants, futurs professionnels, de pouvoir développer leur savoir-être
  • auprès des particuliers pour les aider dans leur cheminement et leur connaissance de soi.

Ainsi, venir participer à un atelier Arbre de vie c’est vous permettre :
– de faire un point sur votre parcours de vie, prendre conscience de vos compétences et qualités.
– de reprendre confiance en Vous et renforcer votre estime de Vous.
– d’apprendre à porter un regard bienveillant sur Vous et valoriser vos atouts.

L’Arbre de Vie est un super outil pour se révéler à Soi et aux autres, pour repartir aligné.e et reconnecté.e au meilleur de soi-même.

Venez comme vous êtes et repartez avec votre Arbre.

Ses applications sont nombreuses :
– avant un rendez-vous important (entretien professionnel, d’embauche, présentation de projet…)
– pour vous préparer à une prise de parole en public
– avant d’envisager un bilan de compétences ou en parallèle de celui-ci
– pour reprendre confiance après un burn-out
– pour apprendre à mieux se connaître
– pour rebondir après une épreuve douloureuse
– … etc

Si vous êtes interpellé.e par le contenu de cet atelier mais que vous vous interrogez de la pertinence d’y participer, je vous invite à prendre contact avec moi afin que je puisse répondre à vos questions.

Vous pouvez réserver votre place dès à présent en vous rendant sur la billetterie : https://www.billetweb.fr/atelier-arbre-de-vie3

Echec, erreur, obstacle ? Vraiment ???

nouvelle idée imagée par une ampoule

STOP !!! Et si vous envisagiez les choses différemment ?

Erreur, non, impossible ! Je ne fais jamais d’erreurErreur ?
Oh non, je ne suis qu’un.e incapable !
Echec, oh la la ! Certainement pas !
L’échec n’est pas permis !
Echec ? Ma vie est un échec….

Obstacle ? Ah non, non, non ! Tout doit rouler !!!
Obstacle ??? Oh non…je n’y arriverais jamais…

Quel dommage de refuser ces situations qui jalonnent notre vie !!!
Soit parce que nous refusons qu’elles existent, soit parce que nous nous dévalorisons avant même d’avoir essayé.

Pourtant, chacune d’elles peut être vue, pensée et abordée comme une source d’apprentissages, une réelle opportunité pour apprendre à mieux se connaître, découvrir des ressources en soi et autour de soi. Avec cette nouvelle #ideequifaitdubien c’est un exercice d’introspection que je vous propose !

Il s’agit d’un outil simple à utiliser et que je propose à mes clients lors de leur coaching.

Les bénéfices de cet exercice de coaching sont nombreux et agissent sur plusieurs plans :

  • Apprendre de chaque situation
  • Renforcer la confiance en soi
  • Prendre conscience des actions à modifier pour le prochain essai
  • Faire émerger des compétences habituellement peu mobilisées
  • Apprendre sur Soi, sur “qui je suis”, “qu’est-ce qui m’anime ?”, “qu’est-ce qui m’inhibe ?”
  • Apprendre à demander de l’aide quand ses propres savoir faire et savoir être ne suffisent pas

Comment réaliser cet exercice de coaching ?

Cet exercice est à faire au fil de l’eau,. Au fur et à mesure que vous avancez, de nouvelles tâches vont se présenter. Il est important de réactualiser régulièrement la liste des tâches à réaliser.

  • Etape 1 – Lorsque je fais face à l’une de ces trois situations, j’essaie de remplacer échec par essai, erreur par apprentissage, obstacle par défi.
  • Etape 2 – Je suis à l’écoute de ce qui se passe en moi.
  • Etape 3 – J’observe comment le regard que je porte sur moi évolue, ce que j’apprends sur mes freins et sur mes capacités à faire face.
  • Etape 4 – Je réfléchis à ce que je pourrais faire de différent la prochaine fois

Retrouvez ci-dessous l’exercice de l’inventaire en image

A vous de jouer !

Retrouver votre calme intérieur

Un mois pour apprendre à mieux canaliser le stress

Arrivez stressé.e, repartez relaxé.e !

La rentrée est passée par là, la routine a refait son apparition, les journées qui s’enchaînent et le bénéfice des vacances estivales qui s’estompe…

Et si c’était le bon moment pour prendre le temps de vous poser, d’apprendre à mieux canaliser votre stress ?

Un temps pour soi à s’offrir

1 atelier = 4 séances de 45mn pour :

– mieux connaître le mécanismes du stress, ses fonctions positives et ses effets négatifs,

– expérimenter et s’approprier des outils à utiliser au quotidien et dans les situations génératrices de stress.

A la fin de chaque séance de cet atelier étalé sur un mois, repartez avec des outils à expérimenter pour vous relaxer au quotidien, chez vous, au bureau, dans la voiture, avant un moment important ou après une journée harassante.

Ces exercices ont déjà fait leur preuve avec les personnes que j’accompagne en coaching.

Les séances ont lieu à mon cabinet, à Chateaubernard.
Groupe M : les mercredis 13/10, 20/10, 27/10 et 3/11 à 20h
Groupe S : les samedis 16/10, 23/10, 30/10 et 6/11 à 11h

Tarif : 50€ l’atelier de 4 séances.

Nombre de places limité

Inscriptions possibles jusqu’au 10 octobre pour intégrer le groupe du mercredi et jusqu’au 13 octobre pour le groupe du samedi.

Connaissance de Soi à l’ESTACA de LAVAL

Pendant 2 jours, j’ai eu le plaisir d’animer le cours “Connaissance de Soi” à l’ESTACA ( Ecole Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile ) auprès de 5 groupes de 2ème année.

Pour quoi, comment ?

Pour répondre aux besoins des entreprises et des étudiant.e.s, une réflexion a été menée au sein de l’école pour permettre à ses étudiant.e.s de développer davantage leurs compétences relationnelles, leurs savoir-être (sofkills).
En effet, si une fois diplômé.e.s ils.elles ont toutes les compétences techniques pour débuter leur vie professionnelle, le fait d’être confronté.e à des fonctions transversales (management) exige un minimum de connaisse de soi.


Afin de proposer un travail d’introspection à la fois sérieux et ludique, j’ai proposé l’utilisation de l’Arbre de Vie, outil des Pratiques Narratives auquel je me suis formée auprès de Dina Scherrer.

C’est un outil que j’utilise régulièrement lors des coachings individuels lorsque la personne que j’accompagne a besoin de se poser, de faire le point.
Je le propose :
– pour préparer un entretien professionnel,
– en outil complémentaire à un bilan de compétences ou d’orientation,
– à des personnes qui sont en période de doutes
– à des personnes qui ont besoin de reprendre confiance en elles.
L’Arbre de Vie est utile aussi bien en coaching professionnel qu’en coaching de vie.

On passe à la pratique !


Pour faire un Arbre de Vie, il faut commencer par le dessiner.
Le moment du dessin a été un moment où j’ai pu entendre de nombreux rires, des petites boutades autour d’une activité digne de la maternelle. Et puis au fur et à mesure qu’ils.elles avançaient dans leur dessin, un léger silence empli de concentration, d’application, et sûrement d’interrogations.

Si certain.es étudiant.e.s ont résisté un moment car le besoin de maîtriser avant de faire était très fort, je les remercie de s’être laissé.e.s guider.


L’exercice a été l’occasion pour elles et pour eux de :
– se rappeler pour quelles raisons ils.elles avaient souhaité intégrer l’ESTACA,
– pouvoir se poser et prendre le temps de réfléchir sur soi,
– se rappeler d’où ils.elles viennent,
– faire un point sur leurs qualités et leurs valeurs
– se projeter vers leurs rêves, recontacter leurs aspirations profondes
– se ressourcer
– se sentir reconnaissant.e.s vis à vis des personnes qui les soutiennent
– se sentir appartenir à un groupe

Le travail individuel a fini sur une synthèse collective, toujours sous la forme d’un arbre, où chacun est venu partager des éléments de son Arbre de Vie.
Ils ont alors pu (re)découvrir leurs points communs et leurs différences.


Chaque groupe a investi l’exercice de façon différente. De la discrétion à l’extraversion.
L’un des groupes a nourri des applaudissements à chaque prise de parole de l’un.e de ses membres. Pour un autre, chaque prise de parole s’est faite en se levant, devant ses camarades.
Des moments riches, bienveillants et ludiques.
L’exercice s’est achevé par un nom à donner à l’arbre collectif.

Je suis ravie de vous présenter (avec leur accord) :
– L'(H)ETRE
– STI STORY
– L’ESTACARBRE
– DIMITREE
– L’ESTAFORET

Ainsi que deux arbres réinterprêtés par deux étudiants qui n’ont pas manqué d’imagination !
Le premier est un pont, le deuxième me fait penser à la vigne et à l’eau de vie ! (C’est l’effet “vie au milieu des vignes charentaises !)

L'(H)ETRE
STI STORY
L’ESTACARBRE
DIMITREE
L’ESTAFORET

L’exercice des Post-it et du Cahier des Petits Pas

nouvelle idée imagée par une ampoule

Face à un projet, une mission, le nombre de tâches à accomplir peut nous submerger, nous déborder pour peu que l’on manque d’organisation.

La sensation de “n’avancer à rien” peut également prendre tellement de place qu’elle occulte toutes les tâches qui ont déjà été accomplies !

Je vous propose un outil deux-en-un pour à la fois vous organiser, prioriser et garder le cap (objectif, confiance) en capitalisant sur des faits objectifs.

Il s’agit d’un petit outil simple à utiliser et que je propose à mes clients lors de leur coaching.

Les bénéfices de cet exercice de coaching sont nombreux et agissent sur plusieurs plans :

  • Passer d’un ressenti négatif de “ne pas en faire assez”, de “ne pas aller assez vite”, de “n’être pas assez efficace” au constat qu’en réalité, des actions sont pensées, programmées et déjà effectuées.
  • Prendre conscience de toutes les actions déjà réalisées, du chemin déjà parcouru. Ce qui a pour effet d’apporter de la réassurance, de la fierté, de l’estime et de la confiance en soi.

Comment réaliser cet exercice de coaching ?

Cet exercice est à faire au fil de l’eau,. Au fur et à mesure que vous avancez, de nouvelles tâches vont se présenter. Il est important de réactualiser régulièrement la liste des tâches à réaliser.

  • Etape 1 – J’identifie et je liste toutes les tâches à faire entre maintenant et l’atteinte de mon objectif.
  • Etape 2 – J’inscris chaque tâche sur un post-it.
  • Etape 3 – Je les affiche sur le support de mon choix (agenda, tableau…).
  • Etape 4 – Lorsque j’ai effectué une tâche, j’archive le post-it dans un cahier.
  • Etape 5 – Lorsque je doute, quand je me sens débordé.e ou las.se, je consulte mon cahier et je constate que j’avance, pas après pas.

Retrouvez ci-dessous l’exercice de l’inventaire en image

Schéma qui illustre l'exercice des post-it et du cahier. Exercice de coaching personnel ou coaching professionnel pour s'organiser et atteindre un objectif

Vous avez maintenant une clé à votre disposition pour vous aider à vous organiser et réaliser que, malgré certaines impressions, vous avancez pas après pas vers la réalisation de votre objectif ou de votre projet !

L’exercice de l’inventaire, un outil de coaching pour “Quand rien ne va”.

nouvelle idée imagée par une ampoule

Quand les choses vont mal, que l’on se sent perdu, que le découragement et la morosité commencent à s’installer, il existe un remède : faire l’inventaire de tout ce que vous possédez en vous et autour de vous.

L'exercice de l'inventaire en coaching

Utilisé en coaching ou en développement personnel, ce travail d’introspection qui permet de passer d’un ressenti à du factuel.

Vous pouvez traverser une période où rien ne va comme vous le voudriez, au lieu d’alimenter vos pensées négatives et faire la liste de ce qui ne va pas, ou de ce que vous n’avez pas, vous pouvez prendre du temps pour vous et procéder à votre inventaire personnel.

Il s’agit d’un petit outil simple à utiliser et que je propose à mes clients lors de leur coaching.

Les bénéfices de cet exercice de coaching sont nombreux et agissent sur plusieurs plans :

  • Passer d’un ressenti négatif au constat qu’il y a des choses positives même en pleine tempête.
  • Prendre conscience de tout le positif en nous (nos capacités, nos qualités, nos aptitudes…) et autour de nous (les relations saines et nourrissantes que nous entretenons avec des personnes importantes pour nous, des biens matériels….)

Exemple : “je n’en peux plus, rien ne va dans ma vie, tout tourne mal, la voiture est en panne et ça va coûter plus que les économies que nous avons, mon chef m’en demande toujours plus et me parle mal, les enfants sont insupportables et me prennent mon air…”

VS

“Mon inventaire : j’ai un toit sur la tête, une compagne bienveillante avec moi, un chien qui m’accueille avec joie quand je rentre, des enfants en bonne santé, je suis persévérant, je m’entends bien avec mes collègues, j’ai un potager qui nous donne de bons légumes, j’ai toujours su me sortir des mauvaises passes, j’ai un canapé confortable où je peux me détendre, j’ai le temps d’aller courir/marcher/faire du vélo, j’ai un corps en bonne santé, j’ai des potes avec qui je passe de supers moments, j’ai des parents encore en forme, etc….”

  • Cet inventaire permet, en plus de faire la liste des choses matérielles, de mieux faire connaissance avec soi, de se reconnaître des capacités, des qualités, des valeurs qui vont nous aider à traverser ce mauvais moment.
  • Il nous reconnecte à nos ressources, amenant davantage de confiance en soi et d’estime de soi

Comment réaliser cet exercice de coaching ?

Programmez 15 à 30 minutes pour cet exercice

  • Etape 1 – Evaluez votre niveau de confort sur une échelle de 1 à 10 et notez ce chiffre. De la même façon, notez le niveau de confort que vous souhaitez atteindre pour être plus serein.e, plus apaisé.e.
  • Etape 2 – Équipez-vous avec :
    – du papier : feuille volante ou joli cahier
    – des crayons aux couleurs de votre choix.
  • Etape 3 – Installez-vous confortablement dans un endroit calme.
  • Etape 4 – Pour vous poser, fermez les yeux et respirez profondément, 3 fois de suite.
  • Etape 5 – Laissez venir ce qui se présente, écrivez toutes les choses positives qui vous viennent, aussi infimes soient-elles.
  • Etape 6 – Respirez de nouveau profondément et tranquillement
  • Etape 7 : Relisez votre inventaire.
  • Etape 8 : Notez votre état d’esprit à l’issue de cette lecture et évaluez de nouveau votre niveau de confort.

Retrouvez ci-dessous l’exercice de l’inventaire en image

schéma de déroulement de l'exercice de l'inventaire, pour une séance de coaching personnel

Vous avez maintenant une clé à votre disposition pour vous aider à traverser les zones de turbulences de votre vie !

Quelle place les larmes ont-elles dans nos vies ? Et en coaching ?

Il y a quelques temps, je fus témoin d’une situation qui m’a plongée dans une réflexion autour des pleurs et de la façon dont nous les accueillons, ou pas.

Quelle place laisse-t-on à nos larmes et à celles des autres ?

Existe-t-il de bonnes raisons de pleurer ?

Peut-on pleurer au travail, devant ses collègues, devant son chef  ?

Peut-on pleurer à la maison, devant ses enfants, devant la personne qui partage notre vie ?

Doit-on cacher ses larmes ? Choisit-on librement de les cacher ?

 

Et quelle place les larmes ont-elles dans une séance de coaching ?

 

Je partage ici un texte écrit dans la suite de toutes ces réflexions.

 

“Faut pas pleurer”

Voici la petite phrase entendue dans un couloir de l’hôpital. Elle s’adressait à une jeune femme en attente d’un examen.

Elle pleurait.  Je me suis approchée, je lui ai demandé de quoi elle pouvait avoir besoin. Elle voulait l’être aimé à ses côtés.

Une blouse blanche arrivant, je me suis retirée, j’ai repris mon chemin.

“Faut pas pleurer”. A ces mots, j’ai entendu sa gorge se serrer et ses larmes couler un peu plus, un peu plus fort.

 

Faut pas pleurer

Faut pas pleurer parce que moi, en face de toi qui pleures, je ne sais pas faire avec les larmes.

Faut pas pleurer parce que lorsque tu pleures, je me sens impuissant face à tes sanglots. Que veux-tu dire , que veux tu me dire, que veux tu que je fasses, que veux tu que j’y fasse ?

Faut pas pleurer.

Faut pas pleurer parce que je ne peux pas t’écouter, je n’ai pas le temps, pas l’énergie nécessaire.

Faut pas pleurer parce que j’ai mille autres choses à faire.

Faut pas pleurer parce qu’il y a pire à côté de toi.

Faut pas pleurer parce que pleurer c’est être fragile.

 

Et puis j’ai pleuré.

 

J’ai pleuré parce que le travail me submerge, les responsabilités qui m’incombent me font me sentir trop petit pour ce costume trop grand

J’ai pleuré parce que ma mère, mon père attend des résultats d’examen importants qui nous diront si la maladie est de retour, ou pas

J’ai pleuré parce que ma grand-mère, mon grand-père perd sa tête et commence à ne plus me reconnaître

J’ai pleuré parce que je vais perdre mon boulot et je ne sais pas comment je vais m’en sortir

J’ai pleuré parce que mon enfant pique des crises et je me sens à bout, impuissant

J’ai pleuré parce que je me suis disputé avec quelqu’un qui m’est cher

J’ai pleuré parce que je me demande si je vais y arriver un jour

J’ai pleuré parce que j’ai perdu mon chien, mon chat

J’ai pleuré parce que mon chef me parle très mal

J’ai pleuré parce que je vois tant d’injustices

J’ai pleuré parce que la Planète se meurt

J’ai pleuré parce que je suis fatigué

J’ai pleuré parce que j’ai mal

J’ai pleuré parce que j’ai peur, parce que je suis en colère, parce que je ne comprends pas

J’ai pleuré parce que je suis un Etre Humain, un Être rempli d’émotions qui ne demandent qu’une seule chose : que je les laisse s’exprimer.

 

Faut pas pleurer

Pour qui ? Pour quoi ?

Faut pas pleurer

Mais ne pas pleurer me sert à quoi ?

Quand je les retiens, quand je les contraints à rester bien au chaud en moi, elles me brûlent car elles sont en état d’ébullition.

Je peux avoir l’impression de me noyer dedans, ne plus pouvoir respirer.

Alors je pleure, et cette fois-ci le flot est puissant et déborde les rives. Ça déborde, ça me déborde.

 

Et si pleurer maintenant me permettait de lâcher la pression ?

Et si pleurer maintenant était la solution ?

Et si pleurer était vu comme une force ?

 

La force de se connecter à Soi, à son ressenti, à ses émotions ?

La force de lâcher les soupapes quand c’est nécessaire afin de rester en bonne santé ?

La force d’Être tout simplement relier à Soi et à ce que nous vivons ?

Et si on arrêtait d’avoir peur de nos larmes et de celles des autres ?

 

Ainsi, “faut pas pleurer” deviendrait “j’accueille”.

J’accueille mes larmes avec bienveillance, elles sont là pour me permettre de laisser mon émotion s’exprimer et prendre un second souffle.

J’accueille tes larmes pour te permettre de relâcher la pression et pouvoir me dire ce qui est important pour toi, ce dont tu as besoin.

 

Et si dans nos vies, familiales, professionnelles, amicales, nous nous autorisions à nous relier à Soi, aux Autres, ne plus avoir peur de nos émotions ni de celles des autres ?

 

Non, accueillir des larmes n’est pas toujours aisé. Oui, laisser couler ses larmes est parfois bien difficile.

 

Mais quand elles sont là, accueillir les larmes, les caresser, les écouter pour permettre à la personne de s’exprimer, d’extérioriser ce qui se passe en elle.

 

Les larmes sont parfois le pont qui permet de passer d’une rive à une autre, nous permettant ainsi de poursuivre le voyage.”

 

Ainsi, il est important d’accueillir les émotions lors des séances de coaching, même celles qui font couler des larmes.

Parfois, le coaching permettra un tout premier pas : s’autoriser à pleurer devant quelqu’un et se rendre compte qu’il est possible d’être accueilli là où on est, avec ce qui nous habite, sans s’écrouler et perdre pied.

D’autres fois, les larmes seront vécues comme un véritable soulagement et une page se tournera, enfin.

Quelquefois, ces mêmes larmes seront la manifestation d’une résistance, d’une incapacité à lâcher quelque chose, elles seront alors comme une fenêtre sur ce qui ne peut être, pour l’instant, transformer.

 

Et puis il y aura aussi ces larmes suscitées par la joie.

La joie d’une prise de conscience,

La joie de se sentir libéré d’une croyance limitante,

La joie de réaliser son propre potentiel,

La joie d’une réussite.

 

Quelques soient les larmes qui s’inviteraient lors d’une séance, je vous propose de les considérer comme une opportunité pour vous : celle de vous connecter à vous-même.

 

 

Céline POIRIER

 

Pour aller plus loin, je vous invite à écouter le podcast de cette émission :  https://www.franceinter.fr/vie-quotidienne/pourquoi-est-on-gene-par-les-larmes-d-autrui

CP Coaching au Salon “Talents de Femmes”

J’ai le plaisir de vous annoncer que je serai au Salon “Talents de Femmes” qui se tient du 27 au 29 septembre à Saintes, dans le hall Mendès France

Je partagerai le stand avec Elise DURET, Écrivain Public, dont vous pouvez visiter le site ICI.

 

Si cela pourra paraître étrange à certain(e)s, nous avons trouvé ce qui nous rassemble.

 

Que ce soit l’Écrivain Public ou le Coach Professionnel, il y a dans leurs accompagnements quelque chose de l’ordre de la maïeutique, de la mise au monde.

 

L’Écrivain Public doit permettre à son client de s’ouvrir pour que ce qui se trouve dans son esprit puisse prendre la forme des mots. Cela nécessite de la confiance et de la réciprocité car l’écrivain a alors accès à une part d’intime de son client. Les feed-backs permettent à chacun de vérifier que les mots choisis sont le reflet exact de ce que le client porte en lui et désire faire savoir.

Que ce soit pour l’élaboration d’un CV, d’une lettre de motivation, d’un récit de vie, le travail de l’Écrivain Public porte en lui le futur de celui qui le sollicite, il permet la connexion avec le présent et l’exploration du passé.

 

Ici se rejoignent ces deux métiers puisque le Coach Professionnel accompagne son client dans l’exploration de ses ressources, de ses compétences, de ses expériences passées positives et de ses échecs apprenants, afin de permettre à son client d’aller vers un futur plus en adéquation avec ses désirs, ses possibilités, ses valeurs.

Confiance, respect, authenticité sont convoqués lors des séances pour permettre au récit d’éclore et  au client d’aller vers l’accomplissement de Soi.

 

Pour découvrir plus en détails nos activités et nos prestations, venez nous rencontrer au Salon “Talents de Femmes” !

Hâte de vous y retrouver nombreuses et nombreux !